"Toile sur toiles" ludiquement ludique


J'écoute la vague venir
dans l'eau de mon eau
Un oeil rivé sur l'avenir
l'autre enfoui dans mes os
J'écoute s'approcher l'oiseau rare
qui me regarde comme une branche d'éternité
A-t-il compris que sous son regard
Rien ne reflète l'humanité
J'écoute le courant dans mes veines
M'enfuis dans ce monde imaginaire
Là où le bleu est une couleur thème
Là où l'amour sera terre mère.
REVELISE
En deux tableaux :
1er: 2eme
Paysages transformés ................................Sérénités éphémères
un oiseau des îles...............Vierge...............de passions dépassées
Tous corps volatiles......................................Adieux l'AMOUR
Le livre des sagesses......."en ailes"........... des transparences.
Indique la voie de l'inconscience................Une larme coule...
Le signera t'il ? ............................................. avec le coeur en jachère
Il nage un oeil ouvert, sûr..........................." le subconscient"
Trois horizons, tri-locations.......................Au soleil blanc de novembre
L'autre restera fermé...................................par peur de la réalité.
Un verseau vu de dos
Une "épaule-nez", embrumé
Des rayons transperçants
L'Amour en transcendance
Fleurs des passions
Sérénité éphémère
" Tous corps voleront-ils ? AU SECOUR !!!"
ALM nov 2007
))) A votre tour, n'hésitez pas, je me ferais un plaisir de vous édité
" Chez Azalaïs il y a des Lys de pureté"
Ou est-il l'océan
Et le creux de la vague
Ecumé par les flots ?
Ou sont tous les sentiers
Que je voulais tisser
Les routes insensées
Que volent les oiseaux ?
Et le bleu de la nuit
Qu'enchante le soleil,
Les jardins audacieux
Aux graines indécentes ?
Je ne suis plus qu'un songe
A l'ancre de mes rêves,
Un fruit mûr éclaté
Au regard étoilé.
AZALAÏS

" Chez Laura il y a l'habilité du verbe"
Je m'endors et je rêve
Je rêve et je flotte
Dans un monde qui me ressemble
et me rassemble
toutes les images de moi de l'autre
monde me colle à la peau...
Je m'endors et je songe
Je songe et m'envole
vers des cîmes qui se perdent
dans un ciel magique
les paupières clauses
je regarde , le parfum calme
des fleurs d'âmes, je me repose
et je respire les couleurs vives
De Mes Larmes.
LAURA

"Chez Polly il y a 'la Rime âge'"
Oeil fermé dans l'amer
Oeil fermé à l'air mordant
Oeil ouvert dans la mer
Parfums marins envoûtants
Oeil fermé au chagrin
Oeil fermé à l'air matin
A l'orée du réveil
Oeil ouvert au sommeil
Et glissent impossibles
Le corps mouillé d'espérence
Le visage impassible
du disparu dans le silence
Voilier perdu au plus lointain
qui revient en glissant
comme un cygne incertain
Dorer les vagues du présent.
Oeil fermé dans l'amer
Oeil ouvert dans la mer
Flotte, flotte étrange signe
Le coeur cogne et se résigne.
POLLY

"Chez Aurore il y a du rêve et des étoiles"


La Trêve
Des traces de pas sur le sable chaud

d"une silhouette à l'allure légère.

confondu de l'écume, rejet des eaux,
Douceur de notre bien-aimée, la terre.






assoupit dans cette immensité,


Flou profond de notre globe
Silence de la pensée sans âge.

Dans l ' osmose inébranlable
Jaillissent les mots en semence
d'une jeune fille qui sourit
laissant fleureter sa plume inlassable
AURORE

"Cette fois, chez Polly il y a des senteurs "d'enssens
Dors, dors,dors douce fée
Ta paupière se clôt sur l'immense forêt
emplie d'odeurs de brugmansias et d'orchidées
et le grand lys qui ploie sous ton charme doré
cèle la lèvre avide de l'ardent sorcier
Rêve encore jolie fée
Les couleurs d'océan traversent tes pensées
Emplies d'odeurs de sel, d'algues et de madée
Le grand lys t'attire vers ses vertes contrées
Là ou sourit patient le grand et beau sorcier
Il t'attend belle fée
Peau diaphane emmêllée à sa douceur ambrée
Roulements, tanguages, parfums et voluptées
Sous l'ombre du grand lys qui déploie désiré
L'enfant ébène et blond au sourire mêlé.
MPOLLY

Chez ClaireO il y a la "rennaissance"
Vue toujours plus perçante quand on se laisse porter par le mouvement.
La destinée qu’est-ce donc ?
Vue différente et rassurante tout à la fois.
Eclaircie romanesque ou frayeur des temps modernes, la destinée n’existe pas,
seule celle qu'on se forge à le droit de s'exprimer.
Enfin , c'est que l'on dit
Visions du ciel ou de la mer, naissance assurée au bout du chemin.
On se débat, on s’agrippe, on s’effraie. Rien ne sert de s’agiter ainsi,
le temps continuera de tourner et nous de suivre le courant.
Simples brises ou violentes bourrasques, les nuages une fois écartés laissent place aux rayons lumineux.
Pleins phares ! Mais qu’est-ce donc ?
Juste un oiseau porteur de nouvelles, le petit arrive, il est en chemin, soignez-le bien.
Chez Juliette il y a de la "plume".
L'oiseau
Comme une barque
Ailée
S'étire aventureux
Voyageur étrange
Egaré des îles
Lointaines
Des ciels ensorcelés
Aux nuages blêmes
Des rêves
Allégés de bonheur.
Juliette
Chez Arthémisia il y a de "L'introspection"
La Mort bleue
Le sommeil t’a prise, dans le cœur de la mer.
Déjà le linceul bleu envahit tout l’espace.
Ne crains rien ma mie :
L’oiseau d’or monte la garde, religieusement.
Les Revenants
Cesse de respirer ces fleurs vénéneuses
Ce tiaré de soufre et de miels infernaux !
Il ne fait que cacher l’ombre des revenants,
Les hier partis, la cruauté du temps.
Arthémisia
Chez Pénélope il y a de la "noyade"


Mon Oiseau, je t’aime, je t’aimais. Je me noie, et tes ailes se referment sur d’autres courants d’air. Tu m’as séduite, et puis oubliée. Je t’ai respiré. J’étouffe, ton air me manque. Au pays des remous, j’ai le cœur qui sombre. Au jardin des senteurs, j’ai l’âme qui cherche ton parfum. Mon oiseau, je t’aime, je t’aimais, et je me noie.
Libre songe
Laisse-moi me bercer
Dans les brumes de mes pensées
Je veux humer l’odeur
De mes chimères sans vigueur
Je vole et j’ondoie
Je dors et je veille
Rassure-toi
C’est un vigilant sommeil
Laisse-moi m’imprégner
Du bleu qui m’entoure
Dans les nuages élevés
Dans la mer et ses contours
Un rayon m’a frappée
Le paysage m’a engloutie
Mais ne sois pas inquiet
Mon cœur s’est assagi
Indépendante de la réalité
Enchaînée à mes pensées
Puis je le vois fuser
Cet éclair doré
Il file à douce vitesse
Guide-moi s’il te plaît
Vers des horizons d’ivresse
Là où la grâce et le temps
Le bleu et le blanc
Le tout et le rien
Ne font plus qu’un
Camille "écrivaine" des montagnes